A propos
Tout ce qu’il faut savoir et un peu de blabla.
On travaille en famille.
Meimei commande. Tout roule.
NICOLAS
C’est lui, le cœur de la distillerie.
Distillateur passionné, chef d’orchestre du quotidien, gérant multitâche, Nicolas touche à tout. Il distille, charge les caisses, goûte, ajuste, embouteille, livre…
Il connaît l’alambic comme sa poche, et peut parler absinthe pendant des heures — surtout si on lui sert un verre.
Bref, sans lui, pas de distillerie. Et probablement pas d’absinthe non plus.
ANGÈLE
Derrière chaque étiquette, chaque photo, chaque post Instagram, c’est elle. (Derrière ce texte aussi bien évidemment)
Angèle donne une âme visuelle à la distillerie. Elle jongle entre graphisme, communication et coups de main au jardin.
Elle transforme notre quotidien artisanal en univers cohérent, sensible et vivant.
Et quand elle n’a pas les mains sur un ordi ou un sécateur, elle fait du café.
MEÏMEÏ
Directrice générale, sans discussion possible.
Meimei supervise toutes les opérations avec une rigueur féline.
Elle chasse les rats, surveille les visiteurs et fait respecter l’ordre (le sien).
Pas question que quoi que ce soit lui échappe : pas une goutte d’alcool, pas une brise de menthe dans le vent.
Certains disent qu’elle tient la distillerie à elle seule. Nous, on ne contredit pas Meimei.
NOTRE HISTOIRE
Il était une fois…
Tout a commencé il y a une dizaine d’années, sur un sentier de légende: La Randonnée de l’Absinthe.
Deux jours de marche, entre Pontarlier en France et Noiraigue en Suisse.
Des paysages magnifiques, des verres partagés au fil des étapes, et des rencontres marquantes avec des producteurs passionnés…
Ce voyage nous a ouvert les portes d’un monde fascinant : celui de la Fée Verte.
Mais très vite, un constat s’impose : l’absinthe a été oubliée, est aujourd’hui méconnue, trop mal aimée. On la réduit à des clichés alors qu’elle est riche d’histoires, de traditions, de subtilités aromatiques et de savoir-faire souvent oubliés.
De cette passion est née l’envie de la faire (re)découvrir autrement.
Nous avons d’abord ouvert un bar spécialisé à Dijon, entièrement dédié à l’absinthe — un lieu unique, qui pendant cinq années a accueilli des centaines de références à la dégustation, et autant de curieux et de passionnés.
Mais le besoin de retour à la terre, à la plante, à la matière première devient plus fort. Alors en 2023, on quitte les comptoirs pour lancer Burgundy Distilab. Notre distillerie est aujourd’hui installée dans l’ancienne écurie de la ferme familiale, et on commence à cultiver nos propres plantes dans le jardin.
La distillerie est née de ce désir profond : continuer à partager, mais cette fois avec nos mains, nos plantes, nos goûts. Donner naissance à une absinthe qui nous ressemble — enracinée, vivante, expressive.
Car pour nous, l’absinthe n’est pas un simple spiritueux.
C’est une rencontre entre la plante, la terre, et ceux qui la travaillent.
Un mélange d’émotions et de savoir faire.
Et c’est tout cela que nous espérons faire ressentir, à chaque gorgée.
A propos de l’absinthe
Deux trois trucs à savoir…
Ça rends fou?
NON – A l’époque, la consommation moyenne était de 12 verres d’absinthe par jour! Ce n’était donc pas l’absinthe le problème, mais bel et bien l’alcoolisme. Aucun composant causant la folie n’a été découvert dans l’absinthe.
C’est interdit?
NON – L’absinthe est produite et autorisée en France. Elle a connue une longue période de prohibition (Pour de mauvaises raisons), mais est de nouveau autorisée librement sur le marché, elle réapparaît en France sous son vrai nom en 2011.
On a retiré la molécule?
NON – Les vraies absinthes sont distillées comme au XIXème siècle, la thuyonne (Huile essentielle de plante d’absinthe), a toujours été présente en petite quantité, hier comme aujourd’hui.
Ça donne des hallucinations?
NON – Le fantasme collectif a rapproché l’absinthe de la drogue alors que la réalité est bien différente. L’absinthe n’est pas hallucinogène, vous avez autant de chance d’avoir des visions en buvant un verre d’absinthe qu’en buvant un verre de whisky.
Ça fait au moins 80°?
NON – Les absinthes très fortes en alcool sont en général de mauvaise qualité. Le taux d’alcool est de minimum 45 degrés mais la plupart titrent plutôt entre 50 et 65 degrés.
C’est vert?
OUI et NON – Il existe des absinthes blanches, vertes et même colorées. L’absinthe « de base », celle sortant de l’alambic est blanche. L’absinthe verte est une absinthe blanche colorée par une infusion de plantes. Il existe malheureusement aujourd’hui beaucoup d’absinthes colorées artificiellement d’un vert vif, voir fluo, mais il ne s’agit absolument pas de la vraie couleur de l’absinthe.
Il faut mettre du sucre?
OUI et NON – Il existe divers rituels de préparation dont certains avec l’ajout de sucre, mais ce n’est en aucun cas une obligation. Nous aimons conseiller de déguster l’absinthe sans sucre afin de pouvoir pleinement apprécier le goût véritable du produit.
Il faut faire flamber le sucre?
NON – La véritable préparation se fait sans artifices pyrotechniques. Flamber le sucre est une invention purement commerciale, apparue dans les années 2000 afin d’attirer le client dans les bars. Malheureusement, même si c’est beau, cela ne va faire que brûler l’alcool et tuer les arômes de votre absinthe.
Ça se boit en shot?
NON – L’absinthe est à l’origine un apéritif, une boisson conviviale où l’on prend son temps, pas un spiritueux qui se boit pur et/ou en shot. Il existe quelques absinthes qui peuvent se boire sans eau, mais ce sont des recettes spéciales.
